« Tes ennuis personnels, quand t’es au travail, tu mets un mouchoir dessus… et tu bosses ! »
Qu’il est dur à entendre ce conseil ! Comme il est impossible à tenir !
Si je réfléchis à mon « bien-être au travail », j’y mets tout : mon travail, ma famille, mes amis, mes liens au monde… Peut-être ne suis-je pas bien au travail, parce que j’y mets tant d’espoirs. Dans ma vie, par ailleurs, c’est la catastrophe. Ainsi, l’enjeu devient énorme. Peut-être vais-je bien au travail grâce à l’équipe de France qui est devenue championne du monde. L’euphorie m’a gagné, un temps, et il peut bien arriver n’importe quoi, la vie est belle, partout…
Or il y a de vraies souffrances au travail, mais pour en faire quelque chose, il faut tenir compte de tous ces systèmes imbriqués et influents. Il appartient aux entreprises de s’en saisir, mais pas seulement. Chacun doit pouvoir exprimer ce qu’individuellement le « bien être au travail » signifie et ce qu’il attend en matière de changement.
Je vais bien, tout va bien !